L’entraineur du club promu n’apprécie guère l’étiquette « d’équipe à cartons » collée sur le dos de Montpellier ces dernières semaines.
Les joueurs de la Paillade accumulent les cartons ces dernières semaines. Sur les trois derniers matchs, Montpellier a reçu dix jaunes et deux rouges, écopé d’un match à huis-clos et vu son joueur vedette Costa être suspendu deux matchs pour un accrochage avec Pedretti. C’en est trop pour René Girard. « Je trouve toutes les critiques qui se sont abattues sur nous injustifiées par rapport au jeu de qualité que l’on a produit depuis le début de saison. Tout cela est disproportionné. A Valenciennes, ce n’est pas nous qui avons mis le feu aux poudres. Quand je vois à l’arrivée qu’Emir est expulsé alors que Bisevac termine le match malgré un attentat sur Montaño, je me dis qu’il vaut mieux être agresseur qu’agressé. Je suis choqué par le traitement qui nous est réservé. On a payé plus que notre compte », a regretté dans le Midi Libre l’entraineur montpelliérain, repris toutefois de volée par son président, qui ne veut pas passer pour une équipe de « pleureuses ».
« Il faut arrêter les polémiques. Les cartons ? Ils sont là, point barre. A la fin du match, on s’est félicités et quittés bons amis avec le président de Valenciennes. Le foot, c’est des stades pleins, du beau jeu comme on sait le pratiquer », a rappelé à l’ordre Louis Nicollin, enfin auteur d’une parole de bon sens.