Seule contre tous, l’AS Monaco ne comprend pas pourquoi son accord passé avec la LFP provoque tant de réactions de la part des dirigeants français, qui refusent l’idée de voir le club de la Principauté payer 50 millions d’euros sur deux ans pour échapper aux différentes taxes : « Qui va vouloir investir dans le football français si l'on conteste chaque décision ? », s’est même interrogé Vadim Vasilyev, vice-président de l’ASM, lequel a estimé que le débat était « clos » dans les colonnes du Figaro. Ce n’est visiblement pas l’avis de Laurent Nicollin, qui entend bien annuler cet accord devant le Conseil d’Etat. Et le président délégué de Montpellier n’est pas le fils de Louis Nicollin pour rien…
« Ce n’est pas logique que Monaco paye 25 millions pendant deux ans et qu’après, tout est beau, tout est rose… On ne pourra plus rien demander. On aurait juste voulu que tous les clubs soient concertés. Et après, on valide ou on ne valide pas. Là, on veut passer les choses en force, a regretté le dirigeant sur Mlactu.fr. On voit le peu d’intérêt qu’on nous porte. Ce n’est pas grave, on a l’habitude, on le vit depuis quelques temps. (…) Je ne trouve pas ça très classe. Moi, quand j’ai quelque chose à faire, j’appelle la personne et je discute, c’est une question de principe. Cela n’a pas été le cas. D’où mon sentiment que puisqu’on nous prend pour des merdes, on va foutre la merde », a-t-il conclu, sans préciser quel recours le MHSC comptait utiliser.
