A dix journées de la fin du championnat, Montpellier se découvre et affiche enfin des velléités de champion. Pour Michel Mézy, le MHSC joue évidemment le titre.
Alors que personne à Montpellier ne voulait parler de titre il y a encore quelques semaines, certaines langues commencent à se délier. Michel Mézy, conseiller personnel du président Nicollin et ancien joueur du club, croit fermement aux chances du MHSC. «Tout peut arriver ! On peut finir premier comme on peut être plus loin. Mais moi, le titre, oui j’y crois ! Pourquoi on se gênerait ? Aujourd’hui, on joue pour quoi ? Vu notre position, à y être, on joue pour être champion, bien sûr ! Mais en gardant notre humilité. Ce qui me plaît par-dessus tout, c’est qu’au club, à tous les niveaux, personne ne tombe dans la griserie. Et quand tu sais raison garder, c’est un atout supplémentaire», a exposé Mézy dans le Midi Libre. Un état d’esprit qui contraste avec la volonté affichée sur le terrain par les joueurs.
Alors que certains critiquent le jeu dur de Montpellier, pour Mézy, ce n’est qu’une façon de faire face aux grosses écuries de Ligue 1. «Qu’ils aillent se rhabiller et qu’ils s’occupent de ce qui bout dans leur marmite ! Montpellier ne joue pas dur, Montpellier ne laisse rien passer. C’est très différent. Et si on perd ça, on perdra beaucoup. On a une "grinta", c’est vrai, mais quand t’es petit et que tu veux jouer avec les grands, il faut simplement avoir autre chose», a souri l’ancien joueur héraultais. En combinant une hargne de tous les instants sur le terrain avec un mental d’acier, Montpellier pourrait bien surprendre son monde. Et la récompense sera de taille, selon Michel Mézy : «Si on est champions, je crois que le président perd 50 kilos d’un coup !». Rien que pour la curiosité.