La totalité ou presque des clubs de Ligue 1 a décidé de passer au chômage partiel. Pour les plus petits salaires cela fait mal, mais à Montpellier la solidarité des joueurs est là.
Bien évidemment si l’on regarde les salaires des footballeurs professionnels de Ligue 1 il est difficile de s’apitoyer. Mais un club de football ne se résume pas à cela, car nombreux sont les salariés avec des revenus modestes. Pour Laurent Nicollin, mettre Montpellier au chômage partiel a été un choix difficile à faire car cela met en difficulté de nombreux membres du personnel administratif. Cependant, le président du club héraultais a confié dans France-Football que spontanément des joueurs et des joueuses de son équipe avaient proposé de verser un peu d’argent pour compenser le manque à gagner pour une partie des salariés.
Un geste qui a évidemment touché Laurent Nicollin. « Au club, il nous a fallu mettre des personnes en travail partiel. Les joueurs, c’est une chose, mais d’autres ne gagnent pas autant qu’eux. Quand on met des standardistes, des salariés au chômage partiel, ce n’est jamais une décision facile à prendre. Mes joueurs et mes joueuses ont proposé de combler le manque à gagner de certains salariés, cela permet de trouver un lien entre nous. J’ai l’impression d’être le capitaine du navire qui abandonne un peu tout le monde. On n’est plus ensemble, on ne se voit plus, ça manque », a confié celui qui n’est pas le fils de Loulou Nicollin pour rien.