En déplacement samedi soir à Bordeaux, Montpellier a livré une première période désastreuse avant de retrouver quelques couleurs, mais dans le camp héraultais on faisait grise mine en repartant de Gironde. Alors que la gestion du cas René Girard semble avoir totalement déréglé la machine montpelliéraine, Benjamin Stambouli avoue sa honte et admet qu’en interne les choses ne sont pas évidentes à vivre.
« Ce qu’on a produit, c’est du domaine de la honte. On a vu une seconde mi-temps plus encourageante. Mais quand on n’est présents dans aucun domaine dans la première, je me dis qu’on n’avait rien à faire là. On est censés être une équipe de haut niveau mais là, avec ce manque d’agressivité, on a eu une utilisation du ballon faible... Oui, on peut avoir un peu honte en rentrant chez nous. Quand tu regardes notre prestation, tu n’en prends pas un de nous dans ton équipe ! On va se remettre au boulot, explique, dans l’Equipe, le milieu de terrain de Montpellier avant d’évoquer le problème de communication autour du départ de l’entraîneur en fin de saison. C’est vrai, quand même, que le départ du coach n’est pas facile à gérer. Les gens nous demandent sans cesse : “C’est qui votre nouvel entraîneur ? Est-ce que vous le savez ?” Ça devient un peu lourd. C’est loin d’être une excuse, mais c’est pesant. Ça cogite un peu, mais je me dis aussi qu’on est des joueurs de haut niveau, qu’on doit être au-dessus de ça. Je sais qu’on a les qualités pour rebondir. Maintenant, après une prestation comme ça, on perd énormément de crédit puisqu’on a été nuls. Mais je sais qu’on peut montrer un autre visage si on se ressaisit tous. »