Quasiment assuré de se maintenir en Ligue 1, Montpellier peut passer une fin de saison sans pression.
De quoi ravir Louis Nicollin, qui ne regrette pas une seule seconde d'avoir confié les commandes de sa formation à Frédéric Hantz en janvier dernier. Du coup, le président du club héraultais a confiance en son entraîneur et n'imagine pas le remplacer, même s'il ne manque pas d'idées au cas où.
« Si Frédéric Hantz a toute ma confiance ? Evidemment ! Il faudrait être difficile après ce qu'il a réussi, a réagi le dirigeant dans le Midi Libre, avant d'évoquer la rumeur Michel Der Zakarian. Mais c'est de la pure invention, Der Zakarian ! Après, si on était sans entraîneur, j'aurais certainement pensé à lui mais aussi à Laurey car ce sont deux anciens de la maison. Mais on a un entraîneur. » Hantz appréciera sûrement cette marque de confiance.
Une équipe compétitive, pour quoi faire ?
En revanche, l'ancien coach de Bastia ne doit pas s'attendre à un mercato de folie. En cause, le manque d'intérêt des Montpelliérains pour le ballon rond. « Pff... Vous savez, je ne sais pas si le football à Montpellier, ça vaut vraiment le coup, a estimé Nicollin. L'excuse de La Mosson est peut-être valable, mais bon, c'est dur de passionner les gens. Il faut réfléchir. » A croire qu'un club de milieu de tableau suffit largement dans l'Hérault, malgré le titre de champion de France de Montpellier en 2012.