Arrivé sur le banc de Montpellier en janvier dernier, Frédéric Hantz semble bien parti pour atteindre l’objectif du maintien. En effet, le club héraultais compte sept points d’avance sur la zone rouge après ses trois victoires consécutives en Ligue 1.
Preuve que la méthode Hantz fonctionne au MHSC, même si l’ancien entraîneur de Bastia ne fait rien comme les autres. Passé sous les ordres du technicien à Bastia, Jérôme Rothen ne risque pas de l’oublier, lui qui a notamment participé à des cours de danse, à des mises au vert dans des clubs de vacances ou à des randonnées interminables !
« Un jour, on a marché cinq heures de suite sur des rochers et en tennis. Pas avec des chaussures de montagne. Je ne vous raconte pas l’état dans lequel on est arrivé là-haut… Puis on a dormi dans des tentes où il y avait des araignées partout. Il adorait ça et rigolait, il disait que ça créait une ambiance dans le groupe. Voilà, ça, c’est du Frédéric Hantz tout craché », a raconté le consultant de RMC, avant d’évoquer la fameuse mise au vert.
Quand Rothen prend le micro
« C’était une sorte de Club Med. Il y avait du karaoké le soir, des jeux apéros le midi, s’est souvenu Rothen. C’était incroyable de vivre des stages comme ça… Comme il y avait une bonne ambiance dans le groupe, on s’était retrouvé à prendre le micro avec les gens alors qu’on était complètement cuits parce qu’on se levait tôt le matin pour aller s’entraîner... » Difficile de ne pas qualifier Hantz d’entraîneur « atypique », une image que le technicien dément catégoriquement.
Hantz et la causerie dans le noir
« Comme tous les entraîneurs, j’ai fait des choses qui me sont propres mais je ne me sens pas atypique du tout, a réagi le coach montpelliérain. C’est peut-être prétentieux mais j’estime être quelqu’un de bons sens. Aller parfois courir à 6h du matin, ce n’est pas ridicule quand on est sportif. Aller se balader en montagne ? C’est bien de prendre conscience de son environnement. On a parlé de causeries dans le noir, ce n’est pas vrai. Je l’ai fait sur mon premier match il y a dix ans et ça a duré 30 secondes. Je ne l’ai jamais refait. » Autant dire que les Montpelliérains peuvent s’attendre à une folie de plus avant d’affronter le Paris Saint-Germain samedi (17h).