LFP/TV ‍: Riolo demande l'intervention du gouvernement

LFP/TV : Riolo demande l'intervention du gouvernement

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La dernière interview de Laurent Nicollin, président du MHSC a fait beaucoup parler. La faute à des propos considérés comme lunaires par beaucoup, dont un certain Daniel Riolo.

Daniel Riolo n'est pas celui qui garde le plus facilement sa langue dans sa poche. Il y a quelque temps, il affirmait que Laurent Nicollin (MHSC) et Nasser al-Khelaïfi (PSG) faisaient des arrangements pour favoriser, par exemple, un retour d'Andy Delort à Montpellier. Dans une interview accordée au Parisien, le président montpelliérain répondait à ces allégations avec une pointe d'ironie. Autrement, le dirigeant de club s'est livré sur sa relation avec Vincent Labrune. Pour lui, le président de la LFP sort d'un mandat réussi et doit être reconduit lors des prochaines élections. Pour l'éditorialiste Riolo, il ne s'agit là que d'une « gestion de potes ».

Daniel Riolo s'en prend à Laurent Nicollin

Daniel Riolo n'a pas du tout aimé la dernière interview de Laurent Nicollin, et il le fait savoir. Sur son compte X, l'éditorialiste de chez RMC a publié un post particulièrement piquant. Il comprend de cette entrevue que le football français est régi par du copinage, indiquant que Labrune et Nicollin étaient les « mêmes incompétents, les mêmes en situation d'échec sur le dos du public ». Pour lui, la politique française doit absolument intervenir, comme elle l'avait fait lors de l'éviction de Noël Le Graët de la présidence de la Fédération française de football (FFF).

Enfin, Laurent Nicollin avait clairement fait comprendre que les critiques sur le prix des abonnements DAZN étaient injustifiées en invoquant l'argument suivant : « À mes copains je leur dirais : 30€, c’est le prix d’un restau un vendredi soir. Donc cela fait un vendredi soir dans le mois où tu ne vas pas au resto pour payer ton abonnement DAZN. » Des propos qui, là non plus, n'ont pas du tout plu à Daniel Riolo. Sur le coup, Laurent Nicollin se retrouve au moins autant hors-sol que certains de nos politiques, pour qui un pain au chocolat coûte quelques centimes ou un ticket de métro est à 4 euros...