On est clairement loin de l’entente cordiale entre les différents clubs professionnels français, où un scission évidente est constatée depuis plusieurs mois. D’un côté les « gros » réunis dans Première Ligue, et de l’autres les « petits », restés avec l’UCPF, qui regroupé une majorité de clubs de Ligue 2. Mais certains présidents ont retourné leur veste dernièrement, et c’est le cas de Laurent Nicollin, qui a apporté son soutien à l’UCPF avant l’élection finalement annulée de la semaine dernière. Cela lui a valu une salve de critiques, notamment du Toulousain Olivier Sadran. Avec sa gouaille familiale, le fils de Loulou a répondu dans L’Equipe.
« Je n'ai de comptes à rendre qu'à Louis Nicollin. Je ne suis parti avec la femme de personne et n'ai violé personne. J'ai le droit de ne pas me retrouver dans ce que fait Première Ligue. Les choses qui ont été faites il y a un an et demi ne sont pas correctes. Je suis pour l'unité, avec un seul syndicat regroupant L1 et L2 », a balancé Laurent Nicollin, pour qui la création du syndicat Première Ligue et sa volonté de contrôler la répartition des droits télés n’est pas conciliable avec ses intérêts.