Les « ‍on n’a pas de chance ‍», ça ne passe plus à Montpellier

Les « on n’a pas de chance », ça ne passe plus à Montpellier

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La saison dernière, principalement en championnat, tout semblait réussir à Montpellier, qui marquait des buts dans les dernières minutes pour arracher de précieuses victoires et s’envoler vers le titre. Cette saison, c’est tout le contraire et la défaite concédée dans les derniers instants contre l’Olympiakos ce mercredi l’atteste (1-2). Pour René Girard, il n’y a pas de miracle et ses joueurs vont devoir travailler dur pour inverser la tendance. Mais l’entraineur héraultais a tout de même glissé qu’il avait du mal à accepter la défaite aussi bien que ses joueurs.  


« Sonné, non. Déçu, oui. Aujourd’hui, fini les cadeaux. Il va falloir prendre le taureau par les cornes. On essaie de mettre le doigt où ça fait mal, mais ça ne suffit pas. Il va falloir trouver les solutions pour sortir de cette psychose. On dirait qu’il y a un peu un aveu d’impuissance à faire ça sur quatre-vingt-dix minutes. Ça passe par du travail, des discussions. Je ne suis pas magicien, je n’ai pas de baguette magique. On va serrer les boulons. De toute façon, il n’y a pas 50 solutions : travailler, les persuader qu’on peut faire mieux. Surtout, je vais leur demander de ne pas s’enfermer. J’ai entendu quelques joueurs discuter après le match, ça me gêne un peu. Je ne pense pas que mon ressenti soit le leur. Les “on a bien joué, on n’a pas eu de chance”, stop. Il va falloir revenir à la réalité », a prévenu René Girard, dont l’équipe pourrait tout simplement se retrouver dans la zone rouge en cas de défaite face à Nice ce samedi.