En ce premier jour du baccalauréat, le Parisien a interrogé différentes personnalités sur cette épreuve. Dans le lot, Louis Nicollin, qui a échoué trois fois de suite dans la quête de ce diplôme. Même s’il a un petit regret de ne pas avoir le bac, le patron de Montpellier avoue qu’il n’a pas réellement fait ce qu’il fallait pour l’obtenir.
« Le bac, je l’ai passé trois fois au tout début des années 1960, et je l’ai raté trois fois. J’étais élève dans un cours privé à Lyon, une école pour cancres et fils à papa. A l’examen, j’ai toujours eu zéro en français, qui était une note éliminatoire. Baudelaire, Maupassant…je m’en tamponnais le coquillard. Je racontais dans les dissertations des récits mythiques de football. Dans la vie, être instruit, c’est une chose, être intelligent c’est une autre chose. Je n’ai jamais aimé lire à part France Football. Vous ne me ferez jamais entrer dans un roman. En maths, en revanche, j’avais 18/20. L’algèbre, la géométrie dans l’espace, ça c’était mon truc. Avec le recul, je me dis que cela aurait été bien que je l’aie ce bac. Mais sur le moment, je préférais aller faire la collecte des poubelles au sein de l’entreprise familiale ! », avoue Louis Nicollin, dont la réussite professionnelle n’est plus à démontrer.