En concédant un match nul à domicile en ouverture de la 6e journée de Ligue 1 face à Saint-Etienne (1-1), Montpellier court toujours après son premier succès à la Mosson. Vendredi soir, à l'issue de la rencontre, l'entraîneur montpelliérain René Girard, a pesté contre le calendrier, qui a offert une ou deux journées de plus de récupération au le PSG et à Lille, alors que son équipe n'a eu que 72 heures après son match face à Arsenal mardi (1-2). A chaud, en conférence de presse, l'Héraultais a évoqué les « Pink Floyd de Kiev » pour nommer le Dynamo Kiev, adversaire du PSG mardi (voir l'article). Et ce surnom n'a pas beaucoup plu en Ukraine, où de fortes réactions ont contraint le coach du MHSC à présenter des excuses publiques.
« Je constate avec étonnement que l'expression «les Pink Floyd de Kiev» que j'ai utilisé en conférence de presse hier suscite une réelle polémique. Je tiens à préciser qu'à aucun moment je n'ai souhaité manquer de respect au Dynamo Kiev qui est un club au palmarès immense avec notamment deux titres européens. Réagir à chaud entraîne parfois des propos qui peuvent être mal interprétés, je déplore que ceux ci engendrent de telles réactions car ils ne sont pour moi qu'une illustration familière de ma pensée sur le fait d'avoir du rejouer trois jours après une rencontre d'UEFA Champions League face à Arsenal », peut-on lire dans un communiqué publié par René Girard.