René Girard n’a pas encore trouvé de club pour la saison prochaine, mais il fera quand même ce dimanche soir ses adieux à Montpellier à l’occasion de la 38e journée de Ligue 1 qui verra le club héraultais se déplacer à Toulouse. Revenant dans l’Equipe sur la rupture intervenue avec Louis Nicollin, Girard ne veut pas en faire un drame, préférant garder du positif, tout cela avec un brin de malice.
« C’est au lendemain du match contre Rennes qu’il a annoncé qu’il ne me garderait pas. (Ironique.) Et dès le lendemain, j’ai appris que Maradona allait me remplacer et moi, je suis tout petit à côté de Maradona. Le week-end suivant, on jouait à Nice et tout le monde ne parlait plus que de Maradona à Montpellier, c’était surréaliste, reconnaît l’entraîneur de Montpellier, qui admet que la fin de saison a été longue. Je le salue, il me salue. Je me suis senti seul, ces derniers temps, avec Nico (Nicolas, son fils, le préparateur physique) et mon staff. Je travaillais pour finir la saison et le club travaillait déjà sur la prochaine. Il serait déplacé de ma part de dire du mal du président. Tout le monde sait que ce club existe d’abord grâce à lui, mais je ne peux pas tout digérer pour autant. Il a ses défauts, j’ai les miens, mais je retiens quatre belles années à Montpellier, avec un événement inoubliable.. »