La crainte majeur des dirigeants d’un club champion de son pays de manière assez inattendue reste la gestion de l’après. Entre les têtes qui tournent, les demandes de prolongation de contrat avec des hausses substantielles de salaire et l’intérêt d’autres clubs pour ses meilleurs éléments, Louis Nicollin a toujours fait savoir qu’outre la joie sur le moment, cela apportait beaucoup de soucis, pour rester poli. Néanmoins, Olivier Giroud a été le seul départ majeur de l’effectif héraultais, quand bien même des joueurs comme Mapou Yanga-Mbiwa, Henri Bédimo ou Younès Belhanda auraient pu faire leurs bagages. Et le milieu de terrain de revenir sur ce choix de rester à Montpellier malgré les appels du pied de l’étranger. Une décision qu’il assume totalement malgré le mauvais début de saison de sa formation.
« Des regrets ? Non, pas du tout. C’est que je ne devais pas partir. Je n’ai jamais de regrets, il faut assumer. Ce n’était pas mon destin de partir. Surtout, après le titre de la saison dernière, il faut assumer ce qu’on a fait. Se trouver dans cette situation, devoir relever la tête avec tous les coéquipiers pour jouer le haut du tableau, c’est un challenge et un autre défi », a expliqué l’international marocain qui souhaitait également disputer la Ligue des Champions avec son club formateur, et espère désormais y faire bonne figure ce mardi soir contre l’Olympiakos.
