Le bras de fer entamé par Alberto Costa a rapidement eu raison des dirigeants montpelliérains, déçus par le comportement de leur milieu de terrain argentin, vendu à Valence pour 6 ME. Il y a beaucoup à reconstruire à Montpellier.
Artisan de la remontée en Ligue 1 puis de la très belle saison de son équipe, devenue européenne, Alberto Costa ne quittera pas Montpellier sous les « hourras ». Ce ne sont pas ses performances sportives qui sont remises en cause, mais bien son attitude depuis la fin de la saison, expliquant qu’il souhaitait rejoindre le championnat espagnol, avant de bouder la reprise de l’entrainement jusqu’à ce que Montpellier accepte l’offre de 6 ME de Valence. En Espagne, il jouera certes la Ligue des Champions, mais retrouvera une équipe qui a perdu ses meilleurs éléments, mais a récolté suffisamment d’argent pour lui proposer un contrat en or à 1,2 ME par saison pendant quatre ans.
Pour le reste, Laurent Nicollin n’a pas aimé la manière de faire de l’Argentin, surtout comparé aux autres « vendus » Montano et Carrasso, qui ont joué le jeu jusqu’au bout. « Rien ne pouvait retenir le joueur. Je comprends la déception des supporters mais on a beaucoup fait pour le garder. J’aurais aimé qu’il vienne au moins à la reprise, dire au revoir à ses potes… », a regretté le président délégué du club, qui a désormais comme objectif de reconstruire une équipe compétitive. « On n’a rien bradé ni calculé. Quitte à vendre, on en a profité pour pérenniser le club. On a perdu le droit à l’image et on ne sait pas si les droits TV sont éternels. Mais on a déjà recruté Olivier Giroud et le Chilien Estrada et on espère finaliser très vite la venue d’un autre attaquant », a rappelé dans le Midi Libre Laurent Nicollin, qui a son ancien protégé Toifilou Maoulida dans le viseur, afin d’essayer de continuer à titiller les premiers rangs la saison prochaine.