« J'ai l'impression qu'en France, les gens sont nationalistes : ils défendent beaucoup leurs compatriotes, moins les étrangers », avait regretté Leonardo Jardim le mois dernier en découvrant les critiques de la presse à son sujet. Il faut pourtant rappeler que son prédécesseur à Monaco Claudio Ranieri bénéficiait d’une bonne cote de popularité en Ligue 1. C’est d’ailleurs l’un des exemples cités par Pierre Ménès pour balayer cette polémique du « corporatisme », même s'il s'est davantage penché sur le cas Marcelo Bielsa.
« Et puis, il y a évidemment LE contre-exemple : Marcelo Bielsa, qui est arrivé comme une star et qui démontre tout son talent sur le banc de l’OM. Parce qu’on ne le juge que sur le jeu, pas sur son éternel survêtement, ses conférences de presse glaciales ou sa satanée glacière. Lui n’a pas critiqué les jeunes Français : il les a mis au boulot. Benjamin Mendy, Giannelli Imbula, Dimitri Payet, ou encore Florian Thauvin, souvent montrés du doigt pour leur comportement ou leur indolence, sont tous au diapason. Bref, cette histoire de corporatisme, avec ses sous-entendus de racisme, est une escroquerie. Mais ça a le mérite de faire parler les bavards. Et d’exciter les idiots », s’est moqué le journaliste dans sa chronique pour Direct Matin.