Une chose est sure du côté de l'AS Monaco, les Rouge et Blanc évolueront en Ligue 1 la saison prochaine. Mais la Fédération Française de Football exige toujours que le club du Rocher installe son siège social en France à l'orée de 2014, comme tous les autres clubs de Ligue 1. L'ASM perdrait ainsi ses précieux avantages fiscaux. Emmanuel Petit, formé au sein du club de la Principauté, et candidat déclaré pour la présidence de la FFF en 2016, s'insurge contre cette décision, et dénonce un racket contre Monaco. L'instance dirigeante du football français a pourtant affirmé que le c'est l'ASM qui a proposé 200ME à la FFF, en échange d'un statu quo.
« Mais cette histoire, c'est d'une hypocrisie confondante couplée à du racket ! Pendant des années, le statut fiscal de Monaco n'a dérangé personne en vertu des accords entre les deux États, et là, sous prétexte que tout le monde craint l'arrivée d'un PSG bis, de nouveaux points de règlement sont invoqués. Et le comble, c'est qu'après la FFF propose à l'ASM de ne plus être obligé de délocaliser son siège en échange d'un chèque... de 200 millions d'euros ! C'est n'importe quoi. J'espère que l'ASM va aller jusqu'au bout de sa démarche et traduire la FFF devant la justice. D'autant que la Fédé ne sait pas dans quel engrenage elle a mis le doigt. Sur des bases purement juridiques, il est loin d'être dit que Monaco perde. Et si la FFF veut aller au bout de son idée de faire déménager le club, elle prend le risque de perdre. Et à partir de là, rien n'empêchera que cette affaire fasse jurisprudence pour d'autres clubs et d'autres pays », a estimé Emmanuel Petit dans les colonnes du Point. Si l'ASM perdait sa bataille juridique, le recrutement de stars annoncé pourrait être remis en cause.