L'AS Monaco a fait une grosse opération financière lors du dernier mercato estival en vendant Anthony Martial à Manchester United pour un montant fixe de 50ME et des bonus qui devraient ajouter 30ME de plus à cette somme inouïe. Cependant, dans le Journal du Dimanche, Vadim Vasilyev affirme qu'à la base il ne souhaitait pas vendre son jeune attaquant international tricolore. Mais c'est ce dernier qui a trouvé l'argument qu'il fallait pour que le vice-président de Monaco finisse par dire oui aux dirigeants des Red Devils.
« Si j'ai hésité quand la proposition de Manchester United pour Martial est arrivée ? Oui, car j’imaginais que la saison 2015-2016 serait la sienne. C’est pour ça qu’on avait prolongé son contrat en juillet. Les autres transferts étaient plus ou moins prévus, pas celui-là. Il y avait les chiffres, mais aussi le fait qu’Anthony m’ait dit : « Monsieur Vasilyev, c’est mon rêve d’enfant. » Si on tue ce rêve, on peut aussi perdre le gamin pendant plusieurs mois. Il m’a envoyé et dédicacé son premier maillot en me remerciant de lui avoir donné cette chance (…) Je suis très fier que l’équipe reste compétitive avec des finances assainies. Même si le bilan n’aurait sans doute pas été positif sans la vente de Martial. On a aussi investi 85 millions d’euros, dont une bonne partie auprès des clubs français, qui peuvent nous dire merci », fait remarquer Vadim Vasilyev, histoire de souligner que si le PSG n’achète pas beaucoup en France, l’AS Monaco le fait nettement plus et rend des services à de nombreux clubs tout heureux de parfois trouver des « clients » au bon moment.