Crise oblige, l’AS Monaco a recruté du côté des joueurs libres (Hansson et Niculae) et espère conserver ses joueurs prêtés. Le club de la Principauté ne s’opposera pas non plus au départ de ses stars.
Il semble bien loin le temps, dans les années 1990 et même 2000, où Monaco vivait au niveau des meilleurs clubs français, et attirait quelques stars internationales ravies de trouver ambitions sportives, soleil et tranquillité pour terminer ou relancer leur carrière. Désormais, l’AS Monaco recrute du joueur libre de Ligue 1 comme Peter Hansson et Daniel Niculae, cherche à dégraisser son effectif (départ de tous les joueurs en fin de contrat) et peine à envisager des recrues en dehors des joueurs prêtés la saison passée (Maazou et Puygrenier) tant que les départs attendus ne sont pas officialisés (Gudjohnsen, Mollo, Nêne…). Dans ces conditions, impossible pour Guy Lacombe de viser trop haut dès qu’on lui parle d’objectif pour cette saison qui a débuté lundi pour les joueurs de la Principauté.
« Il faut nous laisser du temps. L’important aujourd’hui est de se préparer. Je suis très prudent dans tout ce qui est pronostic et objectif. Aujourd’hui, trois clubs de Ligue 1 peuvent se permettre de se fixer des objectifs élevés. Pour tout le reste, c’est d’abord le maintien », a reconnu l’entraineur aveyronnais, qui a mené son équipe en finale de la Coupe de France la saison passée, et espère bien surfer sur la vague de l’état d’esprit affichée par ses troupes lors du précédent exercice.
« Rien n’est acquis, même s’il y a eu des progrès la saison passée. L’état d’esprit, c’est quelque chose de fondamental. Le football, c’est avant tout un sport collectif, ce sont onze joueurs ensemble qui veulent franchir la ligne avant l’adversaire, c’est aussi simple que ça. Avoir une union sacrée pour pouvoir obtenir un résultat, c’est notre métier, notre façon de vivre. J’y suis très attaché, j’en ai encore parlé ce matin aux joueurs. Maintenant, c’est à eux de faire les efforts, je ne vais pas non plus refaire ce que j’ai fait l’an passé. Car parfois, je me suis un peu trop attaché à ça, plutôt qu’au jeu. L’état d’esprit doit normalement venir par eux, c’est pourquoi j’ai pris deux garçons, Petter et Daniel, qui vont m’aider dans cette tâche », a expliqué Guy Lacombe, entraineur d’un club qui a cherché à recruter des « joueurs de devoir » au lieu des paillettes habituelles. Une petite révolution sur le Rocher.