Le Conseil d’Etat a rejeté ce vendredi une première demande de l’AS Monaco, mais n’a pas jugé l’affaire sur le fond. Nonobstant cette décision qui n’est clairement pas une victoire, le club de la Principauté estime que pour l’instant ce résultat n’est qu’anecdotique dans la bataille lancée contre la Ligue de Football Professionnel.
« L’AS Monaco FC prend acte de la décision du Juge des référés du Conseil d’Etat rejetant la demande du Club de suspendre immédiatement les effets de la décision de la Ligue de Football Professionnel lui imposant de domicilier en France le siège de sa direction effective. Le Juge des référés a considéré qu’il n’y avait pas d’urgence à suspendre cette décision dès lors qu’elle n’a vocation à s’appliquer qu’à compter du 1er juin 2014. Il n’a donc pas pris parti sur le doute sérieux affectant la décision. Il s’en est tenu à l’urgence. Il a estimé que la décision n’affectait pas le passage de l’AS Monaco FC en Ligue 1 pour la saison 2013/2014 et a indiqué que le Conseil d’Etat allait faire le nécessaire pour statuer sur la légalité de la décision de la Ligue dans les mois prochains, donc avant qu’elle ne prenne effet. Cette décision du juge des référés ne préjuge donc en rien la décision au fond. L’AS Monaco FC prend également acte de la décision de la DNCG qui a accepté son budget pour la saison 2013/2014, sans réserve », explique l’AS Monaco dans un communiqué publié vendredi soir.