Depuis son changement de politique, l’AS Monaco n’hésite plus à vendre ses meilleurs joueurs à prix d’or. Une stratégie défendue par le vice-président Vadim Vasilyev.
Kondogbia, Ferreira Carrasco, Martial, Abdennour, Kurzawa… Difficile de comprendre les ambitions de l’AS Monaco depuis cette vague de départs l’été dernier. D’autant que les Monégasques avaient la possibilité de disputer la Ligue des Champions avant leur défaite en barrages contre le FC Valence. Seulement voilà, le club du richissime Dmitry Rybolovlev doit vendre pour survivre… C’est du moins l’explication de Vadim Vasilyev.
« Les transferts font partie de l’économie du foot. Surtout dans les clubs où on n’a pas assez de recettes. Et Monaco fait partie de ces clubs-là, a confié le vice-président de l’ASM sur RMC. Paris, le Real, le Barça ne sont pas obligés, c’est une autre économie. A Monaco, nous sommes obligés de faire des transferts. Sinon nous n’y arrivons pas. Quand je suis arrivé (août 2013, ndlr), le club était déficitaire. Aujourd’hui, le bilan est positif. Même sans la 2e place. Donnez-moi un autre exemple de club qui travaille si bien sur le plan sportif et qui possède un bilan positif ! » Satisfait, Vasilyev n'a donc pas l'intention d'enflammer le prochain mercato en cas de qualification pour la C1.
L’ASM n’est pas là pour l’argent
« Nous n’allons pas faire de folies. Mais si on retrouve la Ligue des Champions, j’aimerais avoir une équipe compétitive, a précisé le dirigeant russe. Evidemment, on se pose la question sur le recrutement. Si nous sommes là, ce n’est pas pour gagner de l’argent mais pour avoir une équipe compétitive pour aller chercher des points, des victoires. Les gens oublient que nous avons déjà investi 85 millions d’euros cette saison. Qui investit autant ? C’est une saison intermédiaire. Les joueurs grandissent pour être préparés la saison prochaine. » A condition que ces joueurs ne soient pas transférés bien sûr...