Leonardo Jardim n’est pas le seul, à Monaco, à penser que la LFP met des bâtons dans les roues de son équipe. C’est cette fois-ci le directeur sportif de l’ASM, Antonio Cordon, qui a pris la parole pour s’étonner du traitement réservé à son équipe, par le biais d’une attaque en règle sur le site du club de la Principauté. Une sortie qui fait référence aux récents enchainements des Monégasques, qui ont par deux fois eu moins de 72 heures de repos entre un match de Ligue des Champions et la rencontre de Ligue 1 qui suivait. Même si l’ASM s’est imposée à chaque fois, le mal est fait pour le dirigeant espagnol.
« L'Espagne protège les équipes qui participent aux compétitions européennes car elle souhaite qu'un maximum d'équipes figurent dans les grandes compétitions chaque saison. Et chaque année, il y a un grand nombre d’équipes espagnoles en finale et demi-finales. La différence avec la France se situe au niveau du traitement des équipes. En France, les clubs sont moins protégés. En Espagne, les équipes qui disputent les compétitions européennes ont plus de temps de récupération et un calendrier plus adapté. J'ai pu remarquer qu'avec l'AS Monaco, cela n'arrive pas. Cela fait plusieurs fois que nous devons jouer seulement deux jours et demi après un match. Sincèrement en Espagne, durant toutes ces années, je n'ai jamais vu ça. Je ne sais pas si c'est un souci d'organisation ou de critère, je ne connais pas la raison exacte. Ce que je constate, c'est que nous sommes défavorisés dans les conditions actuelles », a livré Antonio Cordon, qui constate en effet que jamais les équipes comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou l’Atlético Madrid ne se retrouvent à jouer le vendredi soir après une semaine de Ligue des Champions.