Monaco c’est Disneyland, Daniel Riolo tire à balles réelles

Monaco c’est Disneyland, Daniel Riolo tire à balles réelles

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L’AS Monaco a enchainé mercredi une deuxième défaite de suite en Ligue des Champions. Sèchement battue par Arsenal, l’équipe d’Adi Hütter a affiché des limites logiques au vu de la jeunesse de l’effectif.

Battu par Benfica lors de la journée précédente, Monaco a concédé mercredi soir une seconde défaite de suite en Ligue des Champions. L’exploit n’a pas eu lieu à Arsenal pour l’équipe d’Adi Hütter, logiquement battue par Arsenal (3-0). Un résultat qui ne souffre d’aucune contestation tant les Gunners ont été supérieurs aux joueurs de la Principauté. L’ASM n’a pourtant pas démérité avec sa jeunesse dorée incarnée par Maghnes Akliouche et Eliesse Ben Seghir. Mais ces deux joueurs symbolisent les qualités… et les limites de Monaco. Trop tendres, les Monégasques n’avaient aucune chance à l’Emirates Stadium et il va falloir se montrer patient avant de voir ces jeunes joueurs au potentiel immense écraser l’Europe selon Daniel Riolo.

« C’était Walt Disney. C’est exactement comme avec Bambi (Bradley Barcola, ndlr) à l’époque. Les gens pensent que c’est méprisant, mais non. C’est juste qu’à un moment il faut attendre et grandir. D’autant qu’on ne va pas me reprocher de mépriser, ni Akliouche ni Ben Seghir car je les encense à longueur de semaine. Je les adore. Sauf que, on a vu, et pourtant ils ont affiché tout du long ce que j’ai aimé chez Monaco : des intentions… C’était vraiment on y va et on essaye. Mais ils ont eu une seule bonne occasion et pour le reste ça tournait et ça tripotait, on avait vraiment l’impression de voir Bambi, Panpan, Rox et Rouky » a commenté le journaliste de l’After Foot sur RMC, friand de ce genre de métaphore et de punchline, mais qui ne veut pas enterrer les pépites monégasques. Au contraire, à l’instar de Barcola avec le PSG, Ben Seghir et Akliouche ont simplement besoin de temps et d’expérience pour briller à l’avenir sur la scène européenne selon Daniel Riolo.