Monaco a tout du piège pour le PSG

Premier de sa poule d’Europa League devant de solides références européennes comme Dortmund et Séville, le PSG a terminé son périple ce mercredi à Lviv. Sur un terrain gelé et par un froid glacial, les Parisiens ont assuré l’essentiel (1-1) mais ils ne sont revenus à Paris que jeudi matin, pour reprendre l’entrainement simplement ce vendredi, à la veille du match face à Monaco. Antoine Kombouaré aurait aimé décalé cette rencontre au dimanche, mais il n’a pas obtenu gain de cause, et essaye donc de ne pas se plaindre malgré une accumulation impressionnante de matchs.

« Si je ne me trompe pas, nous allons jouer samedi notre 28e match de la saison. Ça fait beaucoup. On a eu trop peu de temps pour préparer le match. Mais on ne doit pas se plaindre. Mentalement, on doit être prêt à faire une fois de plus les efforts nécessaires. Avec l'accumulation des matches, le danger vient des possibles blessures. On est dans une dynamique de bons résultats qui nous fait oublier la fatigue. Je sais les joueurs prêts à repousser leurs limites pour les deux prochaines rencontres. Mais à un moment donné, il faut savoir couper pour reposer les organismes et repartir encore plus fort dès janvier », a prévenu Antoine Kombouaré, bien content de voir la trêve arriver.

Mais avant cela, il faudra négocier le virage monégasque au Parc des Princes ce samedi et l’entraineur parisien sait que les éléments ne sont pas tous favorables. Entre la fatigue de son équipe, l’agitation prévue dans les tribunes et surtout l’ultimatum posé à Guy Lacombe par ses dirigeants, Monaco jouera le coup à fond. « Pour être franc, c'est un match qui me cause beaucoup de soucis. On nous donne archi-favoris mais il faudra faire preuve d'un grand sérieux pour ne pas être déçu. Monaco, c'est sans doute le match le plus compliqué qu'on aura à gérer. Parce que les Monégasques ne sont pas à leur place au classement. Ils n'ont pas un effectif comme Arles-Avignon ou Caen. Ils comptent un paquet de joueurs qui auraient leur place dans beaucoup d'équipes de L1. Ils ont un problème de confiance mais la qualité est là. Voir un collègue en difficulté, ce n'est pas ce qu'on aime. Mais c'est la règle. Tout le monde ne peut pas être premier. Moi, je reste concentré sur mon travail. Il n'y a pas à faire de sentiments », a d’ores et déjà prévenu le technicien kanak, qui sait bien que Guy Lacombe aimerait bien avoir les « soucis » actuels de son homologue parisien.