Il aura fallu deux saisons à l’AS Monaco pour retrouver l’élite du football français après sa descente en Ligue 2 en 2011. Et au bout de quelques journées, c’est Marco Simone qui avait été choisi pour faire remonter le club de la Principauté. L’ancien attaquant du PSG avait alors connu des débuts difficiles avant de terminer la saison de manière très encourageante… mais pas suffisamment au goût de Dmitry Rybolovlev, qui avait préféré le licencier pour accueillir Claudio Ranieri. Un épisode que Simone n’a toujours pas digéré, lui qui traite carrément le dirigeant russe de « footix ».
« Ça reste une très belle expérience, a raconté l’entraîneur passé par Lausanne à Nice Matin. Mais ce que je regrette, c'est que même en ayant fait le travail que m'avait demandé le président, il n'y a pas eu de suite... Et encore une fois, ce n'est pas parce qu'il y avait une absence de résultats qu'on m'a remplacé à la fin de la saison. Non. C'est parce que les dirigeants n'avaient pas la logique et la connaissance du football, a-t-il précisé, avant d’évoquer son successeur. Mais au final, il a vécu la même chose que moi. Ranieri a eu une équipe saine, où la majorité des joueurs avaient passé déjà une moitié de la saison à gagner tous les matchs avec moi. Pour le début de la deuxième saison, la voiture était bien rodée quand il est arrivé. Moi, je n'ai pas trouvé ça quand j'ai pris l'équipe. Et puis il a eu des joueurs au mercato d'hiver pour aller chercher le titre en L2. L'année d'après en L1, il avait la grosse artillerie. Bref, tout ça pour dire que même s'il a eu de meilleurs résultats que moi, on a eu tous les deux le même destin. Car il n'y a jamais eu de logique sportive dans le projet monégasque. » Le dernier mercato estival de l’ASM ne lui donne pas tort…