L’AS Monaco a décroché vendredi soir le titre de champion de France de Ligue 2, et dans le même temps le club de la Principauté a déposé un recours devant le Conseil d’Etat afin de faire annuler la décision prise par la LFP d’imposer à Monaco d’avoir son siège social en France. Pour Noël Le Graët, il n’y a pas à s’affoler, le président de la Fédération Française de Football estimant qu’une solution amiable était encore possible, malgré l’attitude belliqueuse des dirigeants monégasques.
« L’ASM est un beau champion. Sportivement, Monaco a été au-dessus toute l’année avec une belle équipe. Qu’ils reviennent au haut-niveau, c’est juste. Il y a des discussions. Ce qui est vrai aujourd’hui ne l’est pas forcément demain. Je suis toujours dans le dialogue, mais chacun voit les choses à sa façon, analyse-t-il. Tout change. Il y a un tel écart qu’on ne peut pas dire qu’on accepte la taxe à 75% et qu’on ne discute pas de l’équilibré entre les autres clubs et Monaco. Ça a toujours été une belle équipe. On demande que Monaco revienne, mais c’est normal de baisser les avantages fiscaux. Le fait qu’ils aient décidé de choisir une autre voie va reculer la réunion qui était prévue. Il y a beaucoup de discussions dans le foot et ça finit toujours par s’arranger. Je souhaite toujours discuter et j’essaie d’éviter de passer par les voies hors du football. J’ai eu beaucoup de conflits dans ma carrière et je n’ai jamais saisi les tribunaux », a rappelé le patron de la FFF, ancien président de la Ligue Nationale de Football.