Comme beaucoup de clubs de Ligue 1, l’AS Monaco est tout de suite mis sur le grill après un mois sans matchs.
Les salaires des joueurs continuent de tomber, et ce ne sont pas les quelques milliers d’euros d’économisés avec le chômage partiel qui vont changer la donne. Le problème, c’est l’absence de rentrées d’argent avec les droits TV zappés par les diffuseurs, et les charges qui continuent de tomber. En premier lieu, la masse salariale qui commence à plomber sérieusement l’AS Monaco. Avec de grosses ventes effectuées ces dernières années, le club de la Principauté a encore de quoi voir venir, mais cela pourrait rapidement devenir compliqué avec le train de vie de l’ASM. Car à Monaco, la majeure partie de l’effectif gagne plus de 100.000 euros par mois, et le groupe est sacrément étoffé. Résultat, les dirigeants veulent aller plus loin que l’accord prévu par l’UNFP, qui n’a toujours pas été appliqué dans la plupart des clubs de Ligue 1 par ailleurs. En théorie, les joueurs devraient accepter de baisser leur salaire de 50 % pendant les mois sans matchs, pour récupérer cette somme une fois que la compétition aura repris et que les droits TV seront tombés.
Mais Oleg Petrov a pris les choses en mains, et compte bien voir ses joueurs faire un effort beaucoup plus conséquent. Cela signifierait, selon la volonté du dirigeant russe, un salaire payé à 50 %, et un restant dû en fonction des droits TV versés, et qui pourrait par exemple se limiter à 80 % du salaire total. Une belle perte sèche qui risque de faire grincer des dents, mais selon les indiscrétions de L’Equipe, Oleg Petrov serait déterminé à faire accepter ce montage, et a commencé à appeler les joueurs un par un pour leur en faire part. Bien évidemment, absolument rien dans le contrat des Monégasques ne permet cela, sauf si un accord collectif était trouvé. A la force du poignet…