Débarqué en toute fin du marché des transferts à Monaco, Mathieu Coutadeur n’est pas encore satisfait par son rendement, mais se contente pour l’heure de résultats prometteurs pour son club.
Quatrième du championnat après plusieurs saisons dans le ventre mou, l’AS Monaco est désormais vu comme l’un des outsiders du championnat. Après avoir battu le PSG et Marseille, il faut dire que l’ambition peut venir vite, même si la douche froide subie à domicile contre Saint-Etienne a tendance à faire garder les pieds sur terre à Mathieu Coutadeur. « Les journalistes nous parlent de cette quatrième place, du podium qui n’est pas loin. Je comprends mais on n’a joué que huit journées. La meilleure chose que l’on puisse faire pour l’instant, c’est d’oublier un peu le classement. Contre Saint-Etienne, inconsciemment, on s’était peut-être un peu relâché. Mais il y a aussi des jours sans », a prévenu le milieu de terrain monégasque, un peu baladé partout dans l’entrejeu de l’ASM, mais qui regrette surtout de ne pas encore avoir joué à son plus haut niveau.
« J’étais satisfait de mon début de saison, mais les deux derniers matchs, c’était moins bien. Je sais que je peux faire beaucoup mieux. Mais je m’engage toujours à 100%. Pour moi, ce sera toujours le cas, que ce soit contre Marseille ou contre Boulogne. Je me suis vite adapté à l’ASM, l’accueil était vraiment au top. Mais j’ai encore besoin d’affiner les automatismes, de connaître mieux mes coéquipiers. J’ai peut-être aussi un peu accusé le coup physiquement. Changer de club, d’environnement, ça te bouffe de l’énergie au plan nerveux », a reconnu dans Monaco-Matin l’ancien manceau, qui a déjà effectué une première performance personnelle en s’imposant au Vélodrome, où il s’était toujours incliné avec le MUC 72. « Je n’avais encore jamais gagné au Vélodrome, au mieux un nul. Ca fait du bien de voir qu’on est capable de battre un gros du championnat », a rappelé Mathieu Coutadeur qui sait que le danger à Monaco, est bien souvent d’arriver aussi à battre les « petits » du championnat.
