Avec Falcao, Monaco veut éviter la guerre des egos

Remplacé dimanche soir en seconde période contre Nantes, Falcao a semblé incrédule lorsque Claudio Ranieri l’a rappelé sur le banc de touche pour lancer Anthony Martial à sa place. Le buteur colombien a regardé plusieurs fois le panneau tendu par le 4e arbitre, et même Tony Chapron a semblé dire à Falcao qu’il devait céder sa place. Il n’en fallait pas plus pour qu’on évoque un problème entre le buteur de Monaco et son entraîneur. Une version des faits que Jérémy Toulalan a vivement démentie, estimant que le choix de Ranieri avait été finalement payant, l’ASM raflant la mise en fin de match. « Il faut accepter le choix du coach. Après, on marque. Alors... Si nous avions perdu, tout le monde aurait dit que c'était du mauvais coaching. On m'a demandé s'il était dans une période plus délicate en ce moment. Je rappelle qu'il est le meilleur buteur du championnat avec Ibrahimovic et Cavani. J'adorerais être dans la même position délicate que lui et marquer autant de buts », a confié, dans le Parisien, l’ancien lyonnais, lequel sait que son entraîneur n’a finalement que des problèmes de riche.