Le dossier de l’AS Monaco suscite bien des interrogations et des polémiques, le retour du club de la Principauté en Ligue 1 ayant déclenché une grosse polémique sur l’avantage fiscal conséquent d’une équipe dont le propriétaire est en plus un milliardaire. Tandis que le dialogue est rompu depuis que Monaco a porté l’affaire devant le Conseil d’Etat, Jean-Michel Aulas a lui une idée nouvelle, qu’il expose dans le Progrès.
« Mon avis, c’est que si l’on n’a pas son siège social en France, on s’engage à prendre un minimum de joueurs français qui eux fiscalement ont les mêmes contraintes que les joueurs des clubs français. Il faut voir à moyen terme. Et l’arrivée d’investisseurs de haut niveau dans notre football doit réjouir, après il faut des éléments de régulation. À court terme, c’est clair, Monaco sera un concurrent de plus capable de s’intercaler entre Paris, l’OM et nous. Mais on relèverait le niveau aussi. Ce que l’on perdrait d’un côté, on le gagnerait peut-être de l’autre, il faut toujours voir plus loin », fait remarquer le président de l’Olympique Lyonnais, qui ne veut pas que l’on fasse de Monaco le grand Satan de la Ligue 1.
