On ne change pas une tactique qui gagne à l’AS Monaco. Cet été encore, le récent deuxième de Ligue 1 poursuit sa politique de recrutement.
L’entraîneur Leonardo Jardim, qui a perdu de nouveaux cadres comme Fabinho, João Moutinho et Thomas Lemar, voit débarquer d’autres jeunes arrachés sous le nez des cadors européens. On pense notamment à l’ancien Lyonnais Willem Geubbels (16 ans) ou au Russe Aleksandr Golovin (22 ans), qui était convoité par Chelsea. Mais comment l’ASM parvient-elle à battre la concurrence sur le marché des transferts ?
« C’est de la chance aussi... »
« À Monaco, on a un savoir-faire qui a fait ses preuves et cela se sait, a expliqué le vice-président Vadim Vasilyev à L’Equipe. (...) C'est le fruit de nos connexions avec certains agents, de l'énorme travail de la cellule de recrutement, de la chance aussi, parfois, quand certains agents tapent à votre porte, et ils sont nombreux à le faire chaque année... » Mais cette année, le club a légèrement changé sa politique en attirant des talents encore plus jeunes.
« On ne fait que poursuivre notre stratégie entamée il y a quatre ans, a confié le dirigeant monégasque. On mise sur les meilleurs jeunes, français et européens. Certains renforceront le centre de formation et notre équipe réserve, et d'autres seront peut-être intégrés au groupe professionnel. Si on les prend plus âgés, c'est plus cher et il y a encore plus de concurrence. C'est plus dur. »
Plus jeunes et moins chers
« Les prix augmentent, c'est comme ça. Quand on a acheté Anthony Martial 5 millions d'euros en 2013, certains avaient jugé ça hors de prix. Les prix qu'on a payés ne sont pas exorbitants, mais on a été obligés de cibler des joueurs plus jeunes », a assumé Vasilyev, quitte à compliquer la tâche de Jardim à qui l’on fixe les mêmes objectifs avec des recrues de moins en moins expérimentées.