Encore un mercato très agité à Monaco, avec des départs en masse, des arrivées impressionnantes, que ce soit avec des très jeunes joueurs, ou d’autres plus confirmés.
Au final, avec les nombreuses blessures du début de saison, le club de la Principauté n’a pas encore réellement lancé sa saison. Mais Vadim Vasilyev ne panique pas, et se sert des expériences précédentes pour garder le cap.
« On a vendu beaucoup mais on a investi beaucoup aussi. Sur les deux derniers mercatos, on a investi autant que Paris, Marseille et Lyon réunis. Mon rôle est d'anticiper les changements sur le marché des transferts, pas de les suivre. J'ai lu les critiques sur Grandsir, Aholou ou Barreca... J'ai entendu les mêmes sur Bernardo Silva, Lemar et Bakayoko, à l'époque. Laissez-leur du temps, à eux aussi. On ne passe pas d'une petite équipe de Ligue 1 à l'AS Monaco en trois matches. Le foot c'est sérieux, il n'y a pas de miracle », a prévenu dans L’Equipe le vice-président de l’AS Monaco. Et parmi les achats effectués, on retrouve Benjamin Henrichs, recruté pour faire oublier la petite forme qui perdure de Djibril Sidibé. Et si ce dernier veut partir, il va devoir se réveiller prévient le dirigeant russe.
« Djibril n'était pas à 100 % de sa forme et la Ligue des champions approche vite. On ne pouvait pas se permettre de prendre le risque. On a pris Henrichs pour ça et pour l'après-Sidibé aussi. Il veut partir en janvier ? Je suis ouvert. Mais qu'il revienne déjà à son niveau et on pourra parler. Ça ne sert à rien de discuter. Sa blessure (au genou droit) nous a fait du mal, à lui et au club », a rappelé Vasilyev, qui sait que Sidibé a fait beaucoup de sacrifice pour être présent à la Coupe du monde, et il semble les payer depuis.