Transféré de l'AS Monaco au Paris Saint-Germain dans les ultimes heures du mercato estival, Kylian Mbappé a utilisé les réseaux sociaux pour adresser ce lundi un message aux supporters et aux dirigeants du club de la Principauté. Et en toute franchise, il s'est même adressé à ceux qui l'ont sifflé lors de ses dernières semaines à Monaco. Un joli message qui confirme que Kylian Mbappé n'est pas le mercenaire que certains ont voulu décrire.
« Supporters Monégasques, le voulais simplement vous remercier de tout l'amour que vous m'avez donné durant notre temps passé ensemble. Jamais on ne m'a témoigné autant d’affection, de soutien et apporté autant de force. Je sais que certains d'entre vous ne comprennent pas mon choix et qu'un sentiment de colère est né en vous, je le comprends. Je comprends aussi certains sifflets lors de notre dernière, car de fausses informations ont circulé tout au long du « feuilleton Mbappé ». Je n'ai pas changé, mon entourage n'a pas changé, nos valeurs restent les mêmes : humilité, simplicité et respect. " La vérité, comme la lumière, aveugle. Le mensonge, au contraire, est un beau crépuscule qui met chaque objet en valeur. " Mais une chose est sûre : vous pouvez être en colère, me détester ou même me siffler mais vous ne pourrez jamais m'empêcher de vous aimer car la vérité est là, je vous aime, explique d’abord Kylian Mbappé, avant de s’adresser ensuite aux joueurs et aux dirigeants de l’AS Monaco. Si j'en suis là, c'est grâce à vous. Vous, mes coéquipiers qui tous les jours m'avez obligé à être performant et à me rapprocher le plus de votre grand talent, merci. Merci au Staff qui m'avez fait progresser et atteindre certains de mes objectifs. Merci Vadim, un très grand président mais un homme encore plus grand. Le sport mesure la valeur humaine en millimètres et en centièmes de seconde. Président, je vous remercie de m'avoir écouté et soutenu durant ma période professionnelle (et même avant). Vous avez toujours cru en moi, encouragé et aidé. Sans vous I'ASM ne serait pas ce qu'elle est aujourd'hui, un grand club »