Dans un match entre Nîmes et Monaco particulièrement tendu, le club de la Principauté s’est rapidement retrouvé à 9. Pendant quelques minutes complètement folles, tout s’est emballé.
Sur un geste dangereux, Bakayoko avait tout d’abord vu un carton jaune lui être montré, avant que l’arbitre, alerté par la VAR très tardivement, décide finalement d’aller voir les images pour donner un rouge au milieu de terrain monégasque. Les hésitations de l’arbitre et le temps mis pour prendre cette décision ont provoqué la furie des Monégasques, et Gelson Martins est allé trop loin en repoussant l’arbitre. C’est après le carton rouge qui lui a été brandi que le Portugais a pour le coup agrippé M. Lesage qui risque de lui coûter très cher. De son côté, le syndicat des arbitres a balancé un communiqué extrêmement musclé, avec tous les qualificatifs possibles pour ce geste.
« Les images hallucinantes semblent sorties d’un autre temps. Mais non, elles ont bien eu lieu ce samedi 1er février 2020 : un joueur de Ligue 1 bouscule un arbitre de manière spectaculaire lors de Nîmes O. - AS. Monaco ! Il va bien falloir le comprendre et l’intégrer de façon définitive : on ne touche pas à l’arbitre ! Cette règle d’or du rugby doit le devenir dans le football. Sans discussion possible. Tous les qualificatifs sont bons : le geste de ce joueur est honteux, intolérable, insupportable, indéfendable, inadmissible et n’a pas lieu d’être sur un terrain de football.
Il est temps, dans ces périodes où de nombreuses rencontres du football amateur sont arrêtées, où des week-ends de grèves d’arbitres se succèdent dans différentes ligues, que l’exemplarité absolue vienne d’en haut. Il est temps que les instances, régulièrement interpellées, prennent les mesures qui s’imposent et se montrent intransigeantes et dissuasives », a fait savoir le syndicat des arbitres du football d’élite (SAFE), qui n’a pas franchement récolté que des approbations sur les réseaux. Si le geste de Gelson Martins n’est aucunement excusable, il serait temps que les arbitres d’élite évitent un mal récurrent en France : les crises d’autorité, surtout que les décisions prises avec « l’aide » de la vidéo sont toujours aussi longues, confuses avec une absence totale de psychologie et de dialogue qui explique aussi pourquoi l’arbitrage français est depuis si longtemps à la traine sur le plan mondial.