C’est assez rare pour être souligné, Thierry Henry n’aura tenu qu’une centaine de jours à la tête de l’AS Monaco.
Arrivé au chevet d’une formation qui ne parvenait pas à décoller, le champion du monde 1998 a tenu trois mois sans réellement parvenir à changer les choses, au point de vue du jeu et de l’état d’esprit. Résultat, Monaco coule et les dirigeants ont décidé de tout changer à nouveau. Et tant pis pour le marché des transferts entamé sous la coupe de « Titi », avec notamment l’arrivée de Cesc Fabregas pour des retrouvailles entre anciens d’Arsenal. Mais tout s’est écroulé, et entre le timing des annonces et les discussions entamées pour faire revenir Leonardo Jardim, Pierre Ménès avoue être totalement paumé.
« Henry prend la porte 3 mois après son arrivée. C’est ce qui arrive quand on gagne pas un match. Maintenant ça marchait pas avec Jardim non plus. Monaco est au bord du gouffre et Fabregas doit être drôlement content d’être la. Donc le club fait faire une conf à Henry à 15h pour le virer 3h plus tard. Et on reparle de Jardim. Si c’est pas du grand n’importe quoi... », a avoué le consultant de Canal+, étonné par le fait que Thierry Henry ait pu faire la conférence d’avant-match et choisir son groupe pour affronter Dijon avant de prendre la porte.
Donc le club fait faire une conf à Henry à 15h pour le virer 3h plus tard. Et on reparle de Jardim. Si c’est pas du grand n’importe quoi...
— Pierre Ménès (@PierreMenes) 24 janvier 2019