Nommé entraîneur de l’AS Monaco en 2014, Leonardo Jardim correspond parfaitement à la politique du club de la Principauté.
Sans broncher, le Portugais accepte de faire progresser de jeunes talents pour les perdre quelques mois plus tard. Une stratégie qui ne l’a pas empêché de mener l’ASM vers le titre de champion de France et en demi-finales de la Ligue des Champions la saison dernière. Du coup, Jardim avait été sollicité après ces exploits, notamment en Chine où les salaires ont de quoi faire tourner la tête. Mais le coach monégasque, lui, a d’autres priorités.
« Statut, reconnaissance, titres, salaire ont changé. Mais pas ma manière d'être. Je reste l'homme que j'étais. Le salaire, résultat du travail, n'est pas tout. J'ai refusé une très grosse proposition de Chine cet été, car je reste ambitieux et vise le plus haut niveau européen, a révélé le technicien à l’AFP. Chacun sa méthodologie, ses qualités. Mais je ne pense jamais que quelqu'un est meilleur que moi. » Jardim se voit donc rester sur le Rocher, avant de rejoindre un club encore plus ambitieux.
« Je ne me sens inférieur à personne »
« Le club m'offre de bonnes conditions salariales et sportives. Quelques clubs plus grands existent. Mais pour le moment, à 43 ans, je suis heureux ici, en pleine maturité, avec l'objectif de passer le cap des 1 000 matchs dirigés en carrière, a-t-il confié. Pour acheter une image, il faut prendre un autre entraîneur que moi. Pour les compétences et qualités, j'aurais peut-être des opportunités. Je ne me sens inférieur à personne. » Reconnu pour ses compétences, Jardim a déjà été cité au Paris Saint-Germain et à Arsenal.