Nommé entraîneur de l’AS Monaco le mois dernier, Philippe Clement se retrouve déjà sous pression. Ses dirigeants croient évidemment en ses compétences. Mais dans la tribune présidentielle, le Prince Albert II regrette le départ de l’ancien coach Niko Kovac.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’AS Monaco n’est pas un modèle de stabilité. Le club de la Principauté n’hésite pas à changer d’entraîneur lorsque les choses se compliquent. En témoigne le licenciement de Leonardo Jardim en octobre 2018, suivi de son retour trois mois plus tard, après le bref passage de son successeur Thierry Henry. De son côté, Niko Kovac a eu plus de temps pour mettre ses idées en place avec de bons résultats à la clé.
Cela n’a pas empêché la direction de l’éjecter au profit de Philippe Clement en janvier dernier. D’où l’incompréhension de nombreux observateurs comme le Prince Albert II de Monaco. « Quinze entraîneurs différents en quinze ans ? Je sais, ça fait beaucoup, a reconnu le souverain au micro d’Europe 1. Je ne sais pas si ce changement d'entraîneur était nécessaire. On m'a démontré par plusieurs arguments que c'était le moment de changer de coach parce qu'on n'était pas dans les objectifs qu'on s'était fixés en début de saison. »
Le Prince Albert II de #Monaco sur l'AS Monaco :
— Europe 1 Sport (@Europe1Sport1) February 4, 2022
"Normalement, on fait le bilan vers la fin de la saison et pas en plein milieu. J'aurais peut-être laissé Niko #Kovac jusqu'à la fin de la saison. J'espère me tromper, mais je pense que c'était une décision un peu trop hâtive." pic.twitter.com/ssaHdYU6PU
« Mais bon, normalement on fait le bilan à la fin de la saison et non pas au milieu, s’est étonné le Prince Albert II. Philippe Clement est un très bon entraîneur. J'ai pu le rencontrer. C'est quelqu'un de tout à fait charmant, et avec de très bons résultats dans les équipes qu'il a déjà entraînées. Mais j'aurais laissé Niko Kovac encore quelques mois et sans doute jusqu'à la fin de la saison. J'espère me tromper mais je pense que cela a été une décision un petit peu trop hâtive. » Sous le regard attentif du premier supporter monégasque à Louis-II, l’entraîneur belge n’aura pas droit à l’erreur.