Un mois et demi après le transfert de Kylian Mbappé au Paris Saint-Germain, Vadim Vasilyev, le vice-président de l'AS Monaco, est revenu sur cette transaction.
Quelque peu occultée par le transfert historique de Neymar, débarqué au PSG en provenance du Barça contre 222 ME, l'arrivée de Mbappé à Paris a tout de même marqué les esprits en Ligue 1... et étonné les dirigeants monégasques. En effet, l'ASM pensait pouvoir garder son joyau, éclos en deuxième partie de saison dernière, un an de plus en fixant son prix de départ à 180 ME... Sauf que Paris a répondu aux demandes de Monaco pour que l’international français réalise son rêve de jouer au PSG, son club de cœur. Un transfert fou que Vadim Vasilyev justifie pleinement, malgré les modalités de l'opération basée sur un prêt avec option d'achat.
« Le prix de Mbappé était fixé. Il l’était parce que personne ne pensait que c’était possible de le vendre à ce prix. Nous ne voulions vraiment pas nous séparer de lui. Nous savions qu’il fallait qu’il y ait quelque chose d’extraordinaire. Il y avait des intérêts, mais c’était peu probable de recevoir une telle offre. Le joueur voulait partir. C’est un grand projet, je dois l’avouer. C’est un club qui veut gagner la Ligue des Champions et jouer aux côtés de Neymar était encore plus attrayant pour lui. Le prêt de 180 ME ? À partir du moment où c’était légal, et que nous n’enfreignions aucune règle, nous avons dit : "OK, nous acceptons que notre joueur rejoigne cette équipe". Au début, nous ne voulions pas que cela arrive. Personnellement, je ne le voyais pas à Paris, mais j’ai écouté ses arguments et essayé de comprendre ce qu’il ressentait. Il est né à Paris et m’a dit que c’était trop tôt pour lui de quitter la France. Donc nous avons décidé que si les conditions étaient identiques aux autres offres reçues, alors on le laissait partir. Mais cela a été dur, il est vraiment incroyable. Je suis sûr qu’il sera un futur Ballon d’Or », a lancé, dans le Telegraph, le vice-président de Monaco, qui ne pensait donc pas pouvoir récupérer un tel pactole en vendant sa pépite. Mais si l'ASM a reçu beaucoup d'argent dans cette affaire, le club du Rocher a aussi renforcé son principal adversaire pour le titre de champion de France, et ça, c'est moins glorieux. Mais le foot business est ainsi...