Si au soir du match Metz-OL, les présidents des deux clubs étaient restés sobres, conscients que la situation était suffisamment tendue comme cela, l'annonce de la sanction contre le club lorrain a libéré les paroles. Et Bernard Serin est passé en mode ultra-agressif. Après ses propos malencontreux de vendredi dernier, le patron du FC Metz ayant fait un parallèle avec le Bataclan, Bernard Serin est revenu à la charge en ce début de semaine. Dans son collimateur, Jean-Michel Aulas, coupable selon lui de vouloir tout faire pour prendre les trois points face aux Messins. Ce qui vaut au président de l'OL une attaque frontale et brutale.
« Jean-Michel Aulas est dans son rôle habituel. C'est un manipulateur qui essaye de récupérer 3 points sur tapis vert. Ce n'est pas à son honneur, parce que ce n'est pas dans l’intérêt du football d'instaurer dans nos règlements une jurisprudence de cette nature. Il surfe sur ces polémiques, mais il a la mémoire courte. L'année dernière, il y a eu un certain Lyon-Saint-Etienne dans lequel on a pu dénombrer je crois 55 engins pyrotechniques, et un stadier malheureux avait perdu un doigt. Ce qui est une blessure beaucoup plus grave que celle d'Anthony Lopes, lequel a eu une ITT de 3 jours, et n'a même pas observé cette ITT, puisqu'il s’entraînait au bout du 2e jour », a balancé, sur France Bleu Lorraine, Bernard Serin, qui n’a pas encore annoncé s’il faisait appel ou pas de la sanction infligée par la commission de discipline de la LFP, à savoir deux points en moins et match à rejouer à huis clos.