Ce samedi, réagissant à la polémique engendrée par sa déclaration de la veille et notamment une comparaison maladroite avec le Bataclan, Bernard Serin s’est vivement défendu, estimant que ses propos étaient interprétés de manière erronée. S’il a bien cité la salle où s’est déroulé l’attentat du 13 novembre 2015, le président du FC Metz estime que tout cela a été monté en épingle et ne mérite pas cette histoire.
« Je suis choqué de lire et d’entendre depuis vendredi soir que j’ai souhaité comparer les événements qui se sont déroulés au Stade Saint-Symphorien le 3 décembre, qui n’ont eu pour conséquence qu’une blessure légère, à ceux, tragiques, qui ont ensanglanté le Bataclan et Paris en novembre 2015. A aucun moment, je n’ai pu avoir cette stupidité ou ce manque de recul malsain et indécent. Je n’ai pas comparé les faits eux-mêmes, qui sont clairement incomparables, j’ai comparé mon impuissance d’organisateur d’événement pour qu’il en découle le caractère injuste de la sanction. Cette polémique est donc totalement incompréhensible. Je suis personnellement touché par les intentions qui m’ont été à tort attribuées par des médias qui n’étaient pas présents à Metz, qui n’ont donc pas entendu la totalité de mes propos, qui n’en ont pas compris le sens et qui n’ont retenu qu’une seule chose parmi toutes celles qui ont été dites », a indiqué, dans un communiqué, Bernard Serin, histoire de calmer les choses.