Ni à Lyon, ni à Metz, la sanction prononcée ce jeudi soir par la commission de discipline ne donne satisfaction. Jean-Michel Aulas espérait avoir match gagné en raison de son interruption pour le comportement des supporters lorrains, ce ne sera pas le cas puisqu’il sera rejoué à huis clos. De son côté, le club lorrain, qui espérait cette décision, ne comprend pas comment la LFP a retiré deux points à son équipe, touchant le sportif pour des agissements qui sont le fait d’un ou deux individus nocifs. C’est du moins l’avis très tranché de l’entraineur des Grenats, Philippe Hinschberger, qui estime que cette décision, liée à la pression mise par Jean-Michel Aulas, n’est pas une bonne solution pour l’avenir.
« Si on prend bêtement les faits, quand le match s’est arrêté, on avait trois points. Aujourd’hui, on nous enlève deux. Donc ça nous fait cinq points de moins. J’ai envie de raisonner comme ça. Faire rejouer le match à huis clos et nous enlever deux points, c’est un peu difficile à comprendre. Je ne vois pas pourquoi on tape sur le sportif. La pression qu’a mis l’Olympique Lyonnais, par l’intermédiaire de son président, qui a demandé des sanctions exemplaires, je ne trouve ça pas cool du tout. Il en a fait des tonnes. Il faudrait que chacun se rappelle que ça peut arriver à n’importe qui. Un pétard, c’est la moitié d’un stylo bille donc vous pouvez le rentrer n’importe où. Je déplore aujourd’hui l’absence de solidarité du football français. Je ne le souhaite à personne mais ça peut arriver dans tous les stades. Aujourd’hui, on est le petit FC Metz. Est-ce qu’on aurait agi de la même façon avec un grand club ? Le sentiment qui va prédominer demain dans le vestiaire, ce sera le dégoût », a déploré, sur RMC, le coach d’une formation désormais tombée à la 19e place avec cette sanction.