Prêté l’hiver dernier à Metz, Cheick Diabaté avait largement contribué au maintien des Grenats avec 8 buts inscrits en une demi-saison.
De retour à Osmanlispor, l’attaquant de 29 ans pensait donc rebondir en Turquie ou ailleurs. Mais les choses ne se sont pas passées comme prévu pour le géant malien, qui n’a pas bougé cet été, et qui se retrouve écarté depuis le début de la saison. La raison ? Probablement absent des plans de son entraîneur, Diabaté a affiché sa volonté de partir, lui qui ne manque pas de prétendants sur le marché des transferts.
« En ce moment, je ne joue pas parce que le club a compris que je voulais partir. Je ne l'ai pas caché. Cela a été accepté, sauf qu'à chaque fois que mon clan et moi avions des propositions, le club demandait encore plus d'argent, a expliqué l’ancien Bordelais à France Football. Je n'ai pas envie de parler des clubs, mais je peux vous dire que c'était pas mal (il sourit). J'ai eu beaucoup, beaucoup, beaucoup d'opportunités. Avec la possibilité d'aller jouer en Angleterre, en France, en Italie, en Espagne, au Qatar... Ça ne m'était jamais arrivé. Mais toutes les conditions n'ont pas été réunies. »
« J’ai la dalle »
Du coup, Diabaté attend le mercato hivernal avec impatience. « Oui, et c'est aussi pour ça que je suis motivé pour m'entraîner, car je sais que si je pars dans un autre club, ce sera une mission pour confirmer et démontrer ce que je sais faire. Tout le monde est averti : j'ai la dalle. Les filets vont bientôt trembler, j'en ai envie, ça me manque, a-t-il annoncé. Je peux jouer partout. Je ne peux pas dire où exactement. Il suffit qu'il y ait un peu d'amour pour le club et ça y est, c'est parti. » Sous contrat jusqu’en 2019, l’avant-centre devrait trouver une issue de secours cet hiver, pourquoi pas en Ligue 1.