Toujours en course pour le mondial avec l’Algérie, Karim Ziani enchaine les matchs tout en gardant en tête ses grandes ambitions pour l’OM.
Le milieu offensif algérien de l’OM vit une saison aussi passionnante qu’épuisante. Karim Ziani, qui a échoué dans le sprint final pour le titre de champion de France, n’est pas parti en vacances dans la foulée comme la plupart de ses coéquipiers. L’Algérien a rejoint sa sélection pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2010, et un premier succès retentissant contre l’Egypte (3-1), dimanche dernier. « La fête a été la hauteur de cette si longue attente. Avoir battu l'Égypte, la meilleure formation d'Afrique sur les quatre dernières années, a naturellement soulevé l'enthousiasme, mais il faut veiller maintenant à ne pas s'enflammer non plus. Nous n'avons disputé que deux matches dans ces éliminatoires et il en reste encore quatre », a rappelé l’ancien sochalien et lorientais, qui va prochainement repartir en stage pour préparer la rencontre face à la Zambie du 20 juin.
Un calendrier éprouvant pour les internationaux africains du championnat de France. « Physiquement, c'est un peu difficile, admet l'habituel milieu de terrain olympien. L'OM a été concerné par la course au titre jusqu'au dernier moment. Le rythme a donc été très soutenu. Il n'y a pas eu beaucoup de répit. Et là, je me consacre à ma sélection. Or, je ne vais pas me plaindre. Quand on a la chance de jouer des matches comme celui de dimanche dernier contre l'Égypte, soutenu par tout un pays, ce n'est que du bonheur », a tout de même assuré Karim Ziani, qui a parfaitement su faire le vide dans sa tête malgré le changement d’entraineur à Marseille, et l’arrivée de Didier Deschamps.
« Dans ma tête, c'est clair, je ne me vois pas ailleurs qu'à l'OM. J'y ai déjà vécu de grandes émotions et je veux en revivre encore. Après une première saison délicate, j'ai franchi un cap au cours du dernier exercice. J'ai énormément gagné en maturité. Je pense que les épreuves et les difficultés rencontrées l'an passé m'ont endurci. De toute façon, quand tu passes par l'OM, tu peux t'affirmer n'importe où », a certifié l’Algérien, qui n’est pas encore entré en contact avec Didier Deschamps mais prouve déjà par les mots sa grande motivation à continuer à grandir en même tant que l’OM.