L'OM va vivre une fin de mercato hivernal agitée. Vitinha est en instance de départ de la cité phocéenne, le transfert le plus cher de l'histoire de Marseille est attendu mardi au Genoa dans une double opération.
A Marseille, rien ne va plus. Gennaro Gattuso ne trouve pas les bons ingrédients pour faire repartir son équipe. En plus de difficultés collectives, l'OM doit aussi composer avec le rendement assez faible de certains de ses joueurs. Vitinha est dans une situation très délicate et son incroyable raté contre Monaco le week-end dernier ne joue pas en sa faveur. Le Portugais, recrue la plus chère de l'histoire de l'Olympique de Marseille (32 millions d'euros), est déjà sur le départ. Pablo Longoria a avoué ce lundi discuter avec des clubs pour le Portugais. Et plusieurs sources italiennes, dont Gianluca Di Marzio, révèle que Vitinha est attendu mardi par le Genoa pour un prêt avec une option d'achat non-obligatoire de 25 millions d'euros.
Vitinha, l'OM prépare un joli coup
Voir cette publication sur Instagram
Si l'OM a besoin de liquidités et ne voulait pas entendre parler, dans un premier temps d'un prêt de l'attaquant portugais, l'écurie transalpine a pourtant réussi à inverser les choses en liant l'avenir d'un autre joueur toujours sous contrat avec l'OM. En effet, le Genoa achètera Ruslan Malinovskyi, actuellement prêté au club et qui pourrait définitivement rester en Serie A pour un prix final de 7 millions d'euros selon Fabrizio Romano. Une double opération qui permettra surtout à Pablo Longoria d'exfiltrer Vitinha, dont l'avenir marseillais s'était bien sûr assombri après son incroyable raté contre l'AS Monaco.
Acheté 32 millions par l'OM, Vitinha devrait donc avoir sa chance en Italie, même si voir le Genoa lever l'option d'achat de 25 millions d'euros est un peu illusoire. Quoi qu'il en soit, ce deal annoncé est un nouveau coup dur pour le recrutement made in Pablo Longoria, qui peine à se montrer inspiré depuis quelque temps. Le président de l'Olympique de Marseille à jusqu'à mercredi minuit pour prouver qu'il n'a pas perdu son mojo sur le marché des transferts.