Pablo Longoria est l'homme des miracles, lui qui est en train de convaincre Roberto de Zerbi de signer à l'OM. Il va aussi vendre Vitinha au Genoa, avec la possibilité de faire une belle opération au passage.
Attendu ce mardi à Gênes pour y signer son contrat définitif à l’occasion de son transfert, Vitinha devrait avoir le sourire. L’attaquant portugais n’a jamais pu s’imposer à l’Olympique de Marseille, portant comme un boulet le poids de son copieux transfert en provenance de Braga pour plus de 32 millions d’euros (25 ME + 7 ME de bonus éventuels). Son prêt au Genoa lui avait permis de se refaire une petite santé, même si l’avant-centre n’avait pas brillé au départ, avant de mieux terminer la saison. Néanmoins, dans un premier élément de surprise, le club italien avait accepté d’acheter définitivement, sans prêt, Vitinha pour les saisons à venir. Le montant de la transaction s’élevait à 15 millions d’euros, ce qui semblait une grosse perte mais inévitable devant le fiasco du joueur lusitanien.
Des bonus pour faire grimper l'addition
Les dirigeants marseillais ont réussi à faire gonfler l'enveloppe promise par les Rossoblu 👉 https://t.co/MIDYQEzIRO pic.twitter.com/vUQlMpemEu
— La Provence (@laprovence) June 18, 2024
Mais Fabrizio Romano et plusieurs informateurs du football italien annoncent ce mardi, juste avant la signature de Vitinha, que Pablo Longoria a négocié de nombreux bonus pouvant faire grimper le prix total de l’opération à 25 millions d’euros, soit autant que le prix d’achat du joueur. C’est le journal italien Il Grifone qui explique déjà que le transfert est de l’ordre de 16 millions d’euros, avec 4 millions d’euros de bonus automatiques pour faire monter l’addition à 20 ME. Mais Longoria a réussi à rajouter 5 millions d’euros de bonus éventuels, en cas de très bonnes performances de la part de Vitinha, qui permettraient clairement à l’OM de limiter la casse sur le plan financier, en plus de s’épargner son salaire copieux par rapport à son rendement. Un tour de passe-passe que même les supporters marseillais ont du mal à comprendre, mais qui représente une belle façon de se défaire d’un flop.