Recruté pour 32 millions d’euros en janvier dernier, Vitinha vit des débuts compliqués avec l’Olympique de Marseille. L’attaquant portugais peine à s’adapter et souffre de l’éloignement avec sa famille.
En finalisant le plus gros transfert de l’histoire de l’Olympique de Marseille, le président Pablo Longoria avait sûrement espéré de meilleurs débuts de la part de Vitinha. L’attaquant arrivé en provenance de Braga ne s’est pas adapté à la philosophie de l’entraîneur Igor Tudor, ni à la Ligue 1 qu’il juge particulièrement physique. Mais si le Portugais éprouve tant de difficultés au club phocéen, c’est aussi et surtout à cause de l’éloignement avec sa famille restée dans son pays natal.
🎙️ @9Vitinha : "Quand j'ai eu la certitude de venir à Marseille, je n'ai même pas pu le dire à mes parents. Mon adaptation a été difficile car je suis loin d'eux..."
— Free Ligue 1 (@FreeLigue1) June 3, 2023
Les larmes aux yeux, l'attaquant de l'#OM se confie à @alexandreruiz sur son arrivée compliquée à Marseille... pic.twitter.com/0bXmlIiSRA
« Cela a été très difficile (de partir), a raconté Vitinha, ému pendant son entretien accordé à Free Ligue 1. Je suis très proche de ma famille et de mes amis. Quand j'ai eu la certitude de venir à Marseille, je n'ai même pas appelé mes parents, parce que je n'osais pas leur dire. J'ai appelé mon frère, il a répondu et je lui ai dit : "je vais voyager à Marseille, je vais jouer à Marseille." Et j'ai raccroché car je n'arrivais plus à parler. Ça n'allait pas, c'était très difficile quand je suis venu ici. Mon adaptation a été difficile parce que je suis loin d'eux. »
Vitinha a finalement accepté l'éloignement
« C’est un nouveau club, une nouvelle ville, ça a été dur parce que j’ai quitté les personnes que j’aime et c'est difficile d'être loin d'eux car à Braga j'étais dans mon confort, tranquille, parce que j'avais tout le monde à mes côtés. Mes parents étaient à une demi-heure de chez moi. A la fin de l'entraînement je pouvais aller les voir. Ce n'est plus possible maintenant et ça m'a beaucoup affecté. Il m'a fallu longtemps pour accepter ça. C'était une des choses qui m'a le plus coûté et qui a le plus entravé mon adaptation ici à Marseille », a expliqué l’avant-centre de 23 ans, optimiste pour sa progression la saison prochaine.