Marc Deschenaux, qui depuis la Suisse gère désormais le projet de rachat de l'OM par Momahed Ajourdi accuse un membre de l'équipe du franco-tunisien d'avoir marqué contre son camp.
Membre du cabinet suisse Greenberg, Hornblower, Deschenaux & Partenars, qui a remis la main sur le dossier de rachat éventuel de l’Olympique de Marseille par Mohamed Ajroudi, Marc Deschenaux était invité de l’Equipe du soir pour évoquer la proposition transmise par son client à Frank McCourt. Très agressif, et sans jamais dévoiler le nom des personnes impliquées dans l’offre de rachat de l’OM, ni même donner les limites financières de cette même offre, Marc Deschenaux a ensuite expliqué que le dossier avait était perturbé par la sortie médiatique d’un membre influent de l’équipe de Mohamed Ajroudi. Niant totalement la possibilité que ce soit Mourad Boudjellal, le juriste est là encore resté flou.
« Monsieur Ajroudi s’est entouré d’une équipe pour aller faire son opération en toute confidentialité, comme on l’a toujours fait pour lui depuis 10 ans. Et puis il y a une personne qui portait ce projet avec Monsieur Ajroudi qui a fait une grande déclaration à la presse. Et là, Monsieur Ajroudi a bien été obligé de réagir en disant simplement la vérité. S’il avait dit « non je ne suis pas intéressé », vous auriez dit que c’était un menteur, s’il dit « oui je suis intéressé » on dit qu’il est sorti du bois trop vite. La réalité est que Monsieur Ajroudi n’est pas sorti du bois lui-même, il y a un membre de l’équipe qui rêvait de gloire en parlant de l’achat de l’OM et qui est allé trop vite vers les médias. Une fois que le bateau coule (sic), on est obligé de prendre des dispositions. Mourad Boudjellal ? Je vous laisse la responsabilité de votre propos, ce n’est absolument pas le mien. Je n’ai pas pour but d’envoyer quelqu’un sur le bûcher, mais je peux dire que ce n’est pas quelqu’un de mon cabinet et ce ne sont pas des personnes de l’ancienne équipe de Monsieur Ajroudi. Ce sont des gens qui sont revenus au moment du rachat de l’OM pour proposer leurs services et qui sont à priori des experts des médias. Je n’ai pas plus à dire, je ne veux pas me retrouver dans une position d’être accusé de diffamation par quelqu’un qui faisait partie de l’équipe. Si c’était Monsieur Boudjellal, j’aurai dit "sans commentaire"(…) Je n’ai pas besoin de mentir, je ne suis pas journaliste », a lancé Marc Deschenaux, qui visiblement était content de ce tacle gratuit de la part d’un juriste aussi célèbre en Suisse.