Tandis que Pablo Longoria avance dans le mercato de l'Olympique de Marseille, la rumeur de la vente de l'OM continuer à circuler. Du côté de Frank McCourt, on s'interroge.
Tandis que Thibaud Vézirian a remis de l’huile sur le feu en évoquant désormais une date du 30 juin pour une éventuelle vente de l’Olympique de Marseille, du côté du club phocéen on semble s’habituer à vivre avec ce bruit incessant. Cependant, en dehors des insiders qui travaillent 24 heures sur 24 sur ce « dossier », certains se demandent à qui profite ces rumeurs. Et sur La Provence, Alexandre Jacquin, journaliste qui suit depuis des années l’OM et qui en connaît particulièrement bien les coulisses, avoue qu’en mars dernier, quand la vente imminente avait été « annoncée », Frank McCourt l’avait personnellement interrogé. Le milliardaire américain, propriétaire du club phocéen, se demandait qui pouvait être à la manœuvre dans ce qu’il estime être une tentative de manipulation.
Et le journaliste marseillais de dévoiler les coulisses de cette entretien avec McCourt. « Quand on réalise l'interview de Frank McCourt, quand il vient d'évincer Jacques-Henri Eyraud et nomme Pablo Longoria, avec mon collègue Jean-Claude Leblois, on fait cette interview au Vélodrome et à un moment de l’entretien, il nous demande d'arrêter d’enregistrer et il nous dit : « ça c'est en off, vous ne l'écrivez pas, mais j'aimerais avoir votre avis : d'après vous pourquoi il y a autant de rumeurs, alors que je m'évertue à dire depuis des mois que le club n'est pas en vente ? D'où ça peut venir d'après vous ? Pourquoi il y a ça, parque ce que ne comprends pas ? Et là, j’ai vu un Frank McCourt que j’ai senti vraiment sincère, même si je sais qu’il est milliardaire et qu’il n’est pas tombé de la première pluie. A ce moment-là précis, il considérait vraiment que ces rumeurs sont faites pour déstabiliser l'OM et il ne comprenait pas. Il nous a vraiment demandé droit dans les yeux pourquoi il y avait toutes ces rumeurs. On n'a pas vraiment su quoi lui répondre, je lui ai juste expliqué ma vision des choses, c'est qu'il y a 20 ans, il n'y avait pas les réseaux sociaux. Et aujourd'hui, avec les réseaux sociaux, tout le monde remet une pièce dans la machine. Je ne dis pas que n’importe qui peut raconter n’importe quoi, mais il y a un engrenage sur les réseaux sociaux mais le moindre petit tweet peut être repris à travers le monde. Une phrase peut prêter à des millions d’interprétation », explique le journaliste, qui lui aussi pense que des gens prennent du plaisir à faire circuler ces bruits qui peuvent déstabiliser l’Olympique de Marseille, et que certains supporters finissent par y croire et s’en persuader.