Tandis que les rumeurs de la vente de l'Olympique de Marseille fluctuent au fil des semaines, il y a tout de même des évènements officiels liés à ce dossier, et même des décisions de justice. La dernière va coûter un peu d'argent au président de l'OM.
Le dossier de la cession possible de l’Olympique de Marseille anime les réseaux sociaux depuis près de 3 ans au fil des révélations supposées et des scoops qui ont été démentis par les faits. Cependant, du côté de Frank McCourt il y a des choses qui ne sont pas faciles à digérer, et cela a notamment été le cas concernant le célèbre duo composé de Mohamed Ajroudi et Mourad Boudjellal. L’homme d’affaires franco-tunisien avait réussi l’exploit de convaincre l’ancien propriétaire du RC Toulon qu’ils pouvaient racheter l’OM au milliardaire, les deux hommes avaient multiplié les déclarations sur ce sujet, avant que finalement McCourt tape du poing sur la table et attaque les deux hommes en justice, estimant qu’ils se faisaient une publicité monstrueuse sur le dos du club phocéen. Suite à cette attaque judiciaire, le duo Ajroudi-Boudjellal avait volé en éclats, celui qui est désormais aux commandes du club de Hyères attaquant Ajroudi à son tour.
L'OM paie l'addition de toute cette histoire
Mourad Boudjellal : « Ajroudi voulait racheter l'OM en servant de moi pour faire un aller-retour. Il voulait récupérer et vendre le club en faisant une grosse marge, il n'était là que pour ça. Ça devait durer vingt-quatre heures. J'ai même envie de m'excuser auprès de McCourt ». pic.twitter.com/Sr4hb8fdy7
— BeFootball (@_BeFootball) June 23, 2022
Et la justice vient finalement de débouter le propriétaire de l’Olympique de Marseille, qui réclamait 500.000 euros, tout comme Mourad Boudjellal, qui demandait 300.000 euros à Mohamed Ajroudi. Avouant que même si les deux hommes avaient été très expansifs sur ce possible achat de l’Olympique de Marseille, il n’y avait pas eu de « faute ». Cependant, l’affaire a eu un coût, et c’est l’OM qui va devoir prendre les frais de la totalité de ce dossier à sa charge. La justice en a en effet décidé ainsi. De quoi réjouir le clan Ajroudi, comme ce dernier l'a fait savoir dans le quotidien la Provence, l'homme d'affaires franco-tunisien estimant que la liberté d'expression ne pouvait pas être remise en cause.