Pendant que les insiders répètent que le rachat de l'Olympique de Marseille est imminent, Frank McCourt se demande lui qui a intérêt à faire courir ce bruit sur l'OM alors qu'il ne souhaite pas vendre.
Les jours passent, et la supposée vente de l’OM au prince saoudien Al Waleed bin Talal ne fait l’objet d’aucune confirmation officielle ou même officieuse. Arrivé en France dimanche, Frank McCourt est toujours le propriétaire de l’OM et le milliardaire n’a nullement l’intention de vendre le club qu’il a racheté à Margarita Louis-Dreyfus en 2016. Cependant, si McCourt garde les commandes de l’équipe phocéenne, cela ne l’empêche pas de s’agacer très clairement de voir la rumeur d’un vente circuler encore et toujours. L’an dernier, il avait lâché ses avocats afin de calmer Mohamed Ajroudi et Mourad Boudjellal, et cela avait fonctionné. Mais face aux réseaux sociaux, le boss de l’Olympique de Marseille a moins de pouvoir. Cependant, selon La Provence, l’homme d’affaires américain se demande qui a intérêt à tenter de le déstabiliser.
Pour le quotidien régional, lequel appartient à Bernard Tapie, il est clair que certaines personnes jouent un drôle de jeu, et Frank McCourt aimerait bien savoir qui est derrière tout cela. « Depuis plus d’un an, un objet virtuel non identifié fait également une apparition remarquée dans l’atmosphère provençale : la future vente du club. Aucun fait concret n’accrédite jusqu’à présent la thèse d’une prochaine cession, mais tous y croient dur comme fer. Tous ? Les insiders (…) Qui sont-ils ? Des supporters lambda, venus de tous horizons (...) À ce jour, et malgré les ouï-dire d’un dénouement imminent, le club olympien appartient toujours à Frank McCourt. Lequel cherche à comprendre comment est né ce qu’il estime être un processus de déstabilisation. Qui a raison? Qui ment ? Qui manipule qui ? Qui a intérêt à remettre une pièce dans la machine quand les rumeurs se calment ? L’avenir le dira forcément », prévient Alexandre Jacquin. Bien évidemment, cela n’empêchera pas les rumeurs de circuler, même si la date du 31 mai, qui était la deadline annoncée pour une officialisation de la vente, se rapproche sans que rien ne bouge.